Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:28
 

 

@Chapitre XIX Les Templiers

 

Paulo Coelho consacre une partie du chapitre “La Tradition” a un historique sur les templiers.

Son résumé est objectif, mais vu sa longueur, il n'est pas exhaustif.

En premier lieu, je ne peux pas résister à donner mon point de vue sur le trésor des templiers.

Une bonne banque n'a pas d'argent, elle a des fonds de roulement et aujourd'hui elle suit la législation et a des réserves correspondant à ses obligations. Une bonne banque n'a pas d'argent, car

elle le fait travailler, elle le prête. À mon avis, les templiers avaient prêté trop d'argent au roi et aux nobles qui n'étaient plus capables de rembourser. D'où une opération blanche. Sauf en ce qui concerne l'immobilier. Sans doute souvent rétrocédé, mais aussi attribué arbitrairement.

 

Comment cette opération a-t-elle été possible sans que les templiers soient mis au courant d'une façon ou d'une autre ? Une décision du cœur du temple de devenir totalement invisible en supprimant la partie visible de l'organisation ? La mission officielle des templiers s'est terminée par un échec. La partie de l'organisation qui se battait pour ce but n'a plus de raison d'être. L'organisation se transforme en banque, ce qui n'est pas non plus sa raison d'être. Combattre les musulmans n'est plus compatible avec leur désir de fusionner les trois grandes religions de la région.

Les templiers se sont-ils sabordés délibérément à Hattin et ensuite en France ?

 

En premier lieu quelle est leur origine ? Paulo Coelho signale qu'en 1118 Hugues de Payns et huit chevaliers se réunissent dans la cour d'un château abandonné. Quel château ?

 

Probablement dans la région de Troyes. Hugues de Payns est de cette région et il est vraiment de Payns, un village à dix kilomètres au nord de Troyes le long de la Seine. Il est le vassal du comte de Troyes.

Pourquoi ce secret absolu ? Son vrai but n'est pas avouable ? En fait Hugues de Payns a déjà été en terre sainte avec son suzerain dans le cadre de la ???? Croisade. Que s'est-il passé? Pourquoi retourne-t'il là-bas ?

 

 

 

On parle beaucoup des templiers et de leur volonté œcuménique, mais on ne parle jamais des concessions que devraient faire les trois religions concernées.

Les templiers voulaient ( veulent ) fusionner les trois religions connues en Europe au Moyen-Age :

Le Judaïsme, l'islamisme et le Christianisme ( aujourd'hui les christianismes.).

 

Seuls les chrétiens auraient dû faire des concessions, comme les Mozarabes.

Les Mozarabes étaient des chrétiens d'Espagne et du Portugal absorbés par la Conquista des musulmans, avalés par Al Andalu. Pour échapper à la conversion à l'islam, ils ont accepté des modifications au christianisme. Ils ont accepté le point de vue islamique : le Christ n'est pas le fils de Dieu, mais un fils adoptif. Ce qui change considérablement le culte, la messe.

Les Mozarabes sont des chrétiens ibériques, se trouvant dans les zones conquises par les musulmans. À une époque, le Portugal et un peu près toute l'Espagne.

 

Pour les musulmans, le Christ est un prophète, le titre de fils adoptif de Dieu est une concession.

 

Pour les Juifs, le Christ n'a jamais existé et de toute façon ils n'adhèrent pas au projet des templiers.

Le judaïsme est fermé aux non-juifs. Si une personne adhère à cette religion par les liens du mariage elle reste un goy, un étranger.

 

Les templiers se gardent bien de demander aux juifs d'admettre qu'ils ne sont pas le peuple élu, car il n'y a pas de peuple élu, mais des hommes. Ils ne leur disent pas que leur religion est nationaliste et raciste. Les juifs vivent dans un apartheid discret, invisible comme celui des nobles ou des sectes, mais bien réel.

 

Ils ne demandent pas aux islamistes de reconnaître que Mahomet est un bandit de petits chemins et un gigolo. Ils ne leur disent pas que la pierre noire est une idole et qu'elle doit être fondue.

 

Pour arriver à leur but, les templiers, les néo-templiers ont infiltré l'Église, récupéré leur prélature et mis des papes templiers sur le trône. Ils ont complètement dénaturé L'Église catholique universelle. Leur seul but est de détruire le christianisme en faveur de l'islamisme. L'islamisme n'est pas fusionable avec une autre religion et en général, si une religion se fonde ce n'est pas pour fusionner avec une autre. Il ne s'agit pas de partis politiques.

 

La victoire des templiers est la victoire de l'islamisme, la fin du chemin de Compostelle et probablement la fin de l'occident.

Paulo Coelho et son héros sont d'étranges pèlerins qui veulent la destruction du Camino de Santiago.

 

Les templiers maçons ou l'inverse ont aussi repris ces idées, mais agissent de l'extérieur.

Il y a de nombreux ordres maçonniques templiers et des ordres templiers non maçonniques.

On peut se demander laquelle des deux branches templières est derrière ces livres et ces films contre le Christ en tant que fils de Dieu. Il faudrait savoir de quel bord sont leurs promoteurs.

Il est donc difficile de savoir qui fait quoi.

Maintenant avec ces livres et ces films, les templiers tentent de convaincre les chrétiens que le Christ est un homme, rien qu'un homme.

 

Il est difficile de savoir quelle est la position de l'Opus Dei et quels sont ses buts.

L'Opus Dei a de nombreuses activités, dont celles d'influence ( lobby ).

L'Opus dei n'est pas orienté argent comme Petrus et Paulo Coelho, l'argent est pour l'organisation pas pour les membres et il est vrai certains membres sont mis à contribution comme les membres de la plupart des sectes.

 

Les maçons ont repris l'idée œcuménique des templiers, mais l'ont élargie à toutes les religions.

Il n'est donc pas étonnant que les maçons fédèrent ou tentent de fédérer les ordres néo-templiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:26
 

 

@Chapitre XVIII L'épée

 

Le livre commence par une citation de Luc :”Ils dirent :”Seigneur, ici nous avons deux épées.”

Il leur dit :”c'est assez.” Luc 22,38. ( La seule citation évangélique référencée.)

 

C'est un bon résumé du livre, mais que sont ces épées ?

 

Le mage a une baguette magique, le maître a une férule et le chevalier une épée, mais on ne parlera que d'épées. Étranges maîtres et mages qui désirent une épée.

 

De la première épée, on n'a aucune description sauf qu'il creuse un trou profond à la main.

Enfin dans le texte espagnol, dans l'édition française le trou est peu profond, mais large ( plus réaliste ).

On suppose qu'il s'agit de terre molle ou de sable. L'épée aurait au plus la longeur d'un bras.

Pourquoi ne creuse-t-il pas le trou avec son épée ?

Il aurait également pu faire un petit trou et enfoncer l'épée jusqu'à la garde.

Mais nous sommes dans une fiction et Paulo Coelho subit peut-être l'influence de Carlos Castaneda qui doit enterrer des objets de culte en creusant un trou profond à la main. Il doit également planter sa pousse d' herbe du diable en creusant un trou à mains nues ( Las Enseñanzas de don Juan page 118-119 ).

 

Il est dit que sa lame est de fer et sa poignée de bois et que ces matières sont périssables.

Ils ne parlent pas de couleur, ni de blanc ni de noir.

 

De la nouvelle épée, il est dit qu'elle est d'un acier qui ne se détruit pas et d'un bois que la terre ne corrompt pas .

La poignée est rouge et noir et la gaine noire.

Une épée sans garde dont la lame serait en or ou en inox et la poignée en acacias noirci avec des incrustations de rubis ?

 

L'opposition entre les deux épées est ésotérique. Une sorte de passation de pouvoir.

De toute façon, l'ancienne épée ne va pas rester enterrée, elle a une grande valeur, c'est un bijou.

 

Une secte, une épée, on pense à l'Opus Dei et à leur petite épée. Le pape Jean-Paul II fichait la sienne dans le col. Comme on peut voir dans un reportage de Manu Bonmariage.

 

Une petite épée, un bijou précieux : l'épée des templiers d'aujourd'hui.

 

Paulo Coelho fait-il partie de L'Opus Dei ? Il est templier et a une petite épée.

Il fait partie de RAM un petit ordre de l'Église catholique.

R.A.M voudrait dire Rigueur, Amour et Miséricorde, mais également Regnum Agnum Mundi dans son livre, mais sur son site c'est Regnus Agnus Mundi. Mundus veut dire univers et non monde comme on pourrait le croire. L'univers étant composé du ciel et de la terre.

Les deux phrases latines n'ont pas de sens, elles sont fausses ou incomplètes.

On peut penser à une erreur profanante pour ne pas dire ou écrire la vraie phrase, la phrase sacrée.

On peut penser qu'il écrit n'importe quoi, n'importe comment pour élaborer sa fiction ou pour voiler

la vérité aux pèlerins communs. Celle-ci étant seulement accessibles aux pèlerins extraordinaires.

Il est vrai aussi que d'autres sectes maçonniques ont commis des erreurs de latin dans leur nom.

Ces erreurs sont peut-être volontaires pour des raisons d'euphonie.

 

Ram peut vouloir dire n'importe quoi :

Regnum Architecti Mundi

Requiem Architecti Mundi

Rigor Architecti Mundi

Regnum architecti magorum

Rites de l'Antique maçonnerie

On sait que Ram a une face. lucifeR satanA ...? mariaM?

 

On peut aussi se demander de quel agneau il s'agit. Le Christ ou l'agneau de l'apocalypse.

Ram veut aussi dire bouc.

 

Le héros fictif n'a pas besoin de crédential mais l'auteur en-a-t'il un ?

Il loge une fois dans un monastère. Sans crédential, il suffit de montrer son cilice si on fait partie du cœur de l'Opus Dei..

A Roncevalles, il aurait pu loger sans problème au monastère. Il préfère un petit hôtel. En 1986,

les pèlerins étaient-ils accueillis au monastère ? Sinon, pourquoi loge-t-il dans ce petit hôtel?

Seulement dans la fiction ?

S'il était de l'Opus Dei, il aurait eu un “crédential” au Brésil et n'aurait pas du passer par l'association des amis de Saint-Jacques. S'il n'a pas besoin de crédential, c'est qu'il ne cherche pas à obtenir la Compostella. Document qui prouve que vous avez fait le chemin en conformité avec les règles imposées par l'Église C'est qu'il n'a pas l'intention de loger dans les albergues.

 

A Orbigo, on peut se demander où il a logé et où il a eu son sandwich.

 

!!!!!!! vérifier l'orthographe et la différence d'avec le crédential délivré par les organisations laïques.

!!!!!! Vérifier les grades chez les templiers.

 

On peut se demander si à Orbigo, il n'a pas logé dans une albergue. Dans un hôtel on peut faire la grasse matinée, le petit déjeuner n'est pas servi très tôt et on ne reçoit pas un sandwich à la place.

 

Le matin, les gérants des albergues font place nette et le sandwich quand ils offrent le petit déjeuner

est plus expéditif.

 

La possession d'un crédential expliquerait son désire de passer par la porte du pardon et recevoir le cachet le prouvant, il sait déjà qu'il n'ira pas jusqu'à Compostelle en pèlerin

Il peut dès lors demander la Compostella, document souvenir qui fait la fierté du pèlerin

Sans un crédential dûment complété et rempli, passer par la porte du pardon pour obtenir des indulgences n'a pas de sens. Pas de crédential : pas de Compostella ! pas de Compostella : pas d'indulgences ! D'autre part, il faut que ce soit une année sainte pour que les indulgences soient plénières sinon on n'a que 50% de réduction. Évidemment, cela peut faire beaucoup d'années de purgatoire. En effet, ces indulgences ne concernent que ceux qui doivent passer par le purgatoire. Si vous allez en enfer ou directement au paradis, ce n'est pas la peine, il aurait dû le savoir. L'année est sainte si le vingt-cinq juillet, fête de saint Jacques , est un dimanche. Ce n'est pas le cas en 1986 et Paulo Coelho oublie que le héros n'a pas de crédential. Peut-être passe-t'il par cette porte pour une autre raison.

 

Dans le chapitre de la danse, il y a des incantations, des invocations (pg 210) :

“Trinitas, Sother, Messias, Emmanuel, Sabahot, Adonay, Athanatos, Jesu...”

Pourquoi ne termine-t-il pas le nom “Jesu” ? Car il ne s'agit pas de Jésus, mais de Jésuab?

C'est ce que laisse croire le texte espagnol, car il n'y pas d'accent sur le “u”. Ou bien il ne veut pas écrire le nom de Jésus dans cette suite.

Tout ceci n'est pas très catholique, ni chrétien. On peut oublier L'Opus Dei bien qu'il ne soit ni catholique ni chrétien dans ce qu'il fait et bien que templier, je doute qu'ils invoquent cette kyrielle de qualités, de noms de dieux ( ce n'est pas un juron ! ).

L'Église de Paulo Coelho est catholique, mais pas universelle ( si j'ose dire ) ni romaine ni apostolique.

Catholique veut dire universel en grec. Le redondant “universel” a sans doute été ajouté pour se réserver l'emploi du titre.

L'expression “Église catholique” n'a pas de sens particulier. Ce nom n'est pas protégé, tout le monde peut l'employer pour ce que bon lui semble.

En Belgique, en toute légalité, un café au nom de “Église catholique” s'était ouvert. Il a changé de nom sous la pression de personnes choquées par l'appellation, mais pas pour des raisons légales.

L'Église catholique de Paulo Coelho est une Église catholique franche-maçonne, catholico-maçonne on devrait même dire catholico-christiano-gnostico-ésorético-templièro-apocaliptico-maçonne. Une chimère qui ne tient pas sur ses trop nombreuses pattes.

 

Les maçons sont chrétiens dans la mesure ou l'antichristianisme fait partie du christianisme.

Ils emploient la croix et même le crucifix même s'ils l'utilisent uniquement pour marcher dessus, cracher dessus voir pisser dessus. Pour un non-chrétien, ces actes n'ont aucun sens, aucune importance. Je dois bien avouer que de mon côté il m'arrive de pisser sur des pierres brutes et des pierres taillées, mais sans aucune volonté sacrilège. D'autre part, il y a des ordres maçonniques qui se prétendent chrétiens et utilisent des titres qui commencent par “Église catholique” ou comprennent ces deux mots. Il y a des ordres maçonniques templiers et chrétiens. La franc-maçonnerie est un bric-à-brac invraisemblable noyé dans un capharnaüm encore plus invraisemblable de sectes, d'ordres, d'églises et d'organisations communes.

Le héros du livre croit aux démons comme Socrates. Pour l'Église catholique universelle romaine,

il n'existe pas de démons, mais Dieu et le diable. Le Christ chasse des démons, exorcise ...

Selon l'évangile, pour le Judaïsme et Le Christ les démons sont des suppôts de Satan.

Pour contrecarrer le Christ, les pharisiens suggèrent ce qui suit.

Mathieu 9, 34 : “Il expulse les démons avec le pouvoir de chef des démons”.

Les évangiles parlent d'anges ... Il n'y a que Dieu et les anges dont certains ont été déchus.

Les démons ne sont pas catholiques. Les démons n'ont pas de rôle dans la religion chrétienne, ni de place. L'Opus Dei avec ses pratiques n'est donc pas catholique universel. Pratique comme celle d'embrasser le gnome ( le sol ) chaque matin en se levant.

Comme le pape Jean-Paul II faisait en descendant d'avion. On aurait pu croire autre chose.

 

Mais revenons à la petite épée.

 

Cette épée a un secret!

Les Héros s'entretiennent sur la seconde venue du Christ à la fin du chapitre Le Créateur et La Créature.

 

Paulo : “... un évènement qui serait arrivé”.

Petrus : “ Et qui arrive toujours. C'est le secret de ton épée.”

 

On reparle de ce secret à la fin du livre quand l'apprenti devenant maître découvre le secret de son épée dans le chapitre Le Cebreiro page 236. Il comprend subitement le secret de son épée, mais ne nous le communique pas ni même à Petrus sauf symboliquement. l'apprenti arrache une feuille de son carnet de note pour écrire à Petrus le secret de son épée et glisse le papier sous une pierre.

Dans son sac, il ya un carnet de note, deux guides, des mantecadas, ....

 

Vu l'intérêt porté à don Quiñones, on peut penser que son secret est la défense des pèlerins, défense qui est devenue leur surveillance.

Dans les campings, le long du chemin, flotte la bannière bleu et or d'Asturies avec des épées en gueules. Les mêmes épées que l'on peut voir sur certains des bâtiments au monastère de Roncevalles.

L'ordre de saint Jacques de l'épée est-il d'Asturies ? La croix du drapeau est en gueule?

 

Il parle bien de L'Ordre Militaire de Santiago de l'Épée ou plus simplement Ordre de Santiago de l'Épée. Fondé en 1492 ( l'année de la chute de Grenade et de l'expulsion des juifs ). Mais Paulo Coelho en parle dans le chapitre La Tradition ( pages 216 et 217 ) comme existant en 1307 à la chute des templiers. Cet ordre a-t'il été refondé en 1942 ? Vous avez bien lu : 1942.

Paulo veut faire jouer un rôle à Don Suerte Quiñones mais son action se passe en 1434.

Si L'ordre de Saint-Jacques-de-l'Épée existe déjà, son histoire ne tient pas debout.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:24
 

 

 

@Chapitre XVII Les Paires

 

On long du livre, on rencontre souvent des paires qui enclosent un texte.

Au début du livre, il entre chez une vieille dame, en fait dans le bureau de l'organisation amis de saint Jacques où l'on peut obtenir un crédential. Il sort une vierge de son sac à dos, plus tard il va à sa voiture, ouvre le coffre et prend son sac à dos(la version espagnole est très claire à ce sujet.). Nous avons une paire de sacs à dos.

Plus tard, il fait l'exercice de la semence, il entend une rivière couler au loin. Après l'exercice, Petrus va pêcher dans une rivière proche... A quoi servent ces doublons ? Manifestement ils enclosent une partie du texte, mais est-ce bien là leur rôle ? À quoi d'autre pourraient-ils servir ?

 

Continuons avec les paires.

 

Page 71 et page 75 : Les chemins de Saint-Jacques se rejoignent.

 

Page 90 Il est à l'hôtel près de Los Arcos, hôtel qui est dans un village.

Page 96 L'hôtel est isolé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:21
 

@Chapitre XVI l'itinéraire, erreurs, imprécisions et signes

 

 

Paulo Coelho commence son pèlerinage à Saint-Jean-Pied-de-Port. Il aurait pu le commencer à Sévilla ou à Moscou et même à Madrid ( le plus logique ).

Mais il loue une voiture pour se rendre à Saint-Jean-pied-de-Port et sa femme une autre pour aller ailleurs. Pourtant lors du voyage en voiture vers Saint-Jean-Pied-de-Port, Ils sont au moins deux dans la voiture : “aunque fuesemos “ ( pg 23 V.E.). Ceci n'apparaît pas dans la version française.

Le choix de Saint-Jean-Pied-de-Port est celui de nombreux pèlerins Le Camino Francès est bien fléché, les infrastructures destinées aux pèlerins sont nombreuses et le pèlerinage se fait facilement en un mois. Ces considérations ne sont pas celles de Paulo Coelho. Il est obligé de passer par Saint-Jean-Pied-de-Port. Paulo Coelho n'a pas besoin, dans la fiction, de crédential, d'albergues mais il est enregistré dans une autre liste par une dame qui n'enregistre que les pèlerins spéciaux, différents, extraordinaires. Cette dame s'appelait madame Savin, (Séverin ?) et était âgée, trop âgée. Aujourd'hui, elle s'appelle madame Lawrence ou Laurence ou Savin et est jeune.

Dans l'édition brésilienne, elle s'appelait madame Lourdes et s'appelle toujours madame Lourdes mais dans des éditions plus anciennes, elle s'appelait madame Christine. Ce qui en français fait un peu pute.

Paulo Coelho, l'écrivain, n'a changé que le nom, mais ni l'âge, ni le bureau, ni les autres détails.

La porte bleue a disparu depuis longtemps et aujourd'hui, il ne s'agit plus de la même bâtisse le long de la Nive. L'écrivain change le strict minimum pour sa nouvelle édition.

 

Pour montrer ses coquilles de saint Jacques, il les prend dans son sac à dos. Plus tard, il sort de la maison, ouvre le coffre de la voiture et prend son sac à dos... Mais il signale la couleur de son sac : bleue. La couleur de son sac à dos, le mot ancien ( je l'ignore ) et le fait de demander madame Lourdes sont les trois critères pour être reçu par madame Laurence. Cette dame quelque soit son nom existe vraiment et attend les pèlerins de l'autre chemin.

Le pèlerin commun n'a pas besoin de coquilles pour obtenir son crédential ou simplement un cachet sur celui qu'il a déjà.

 

Juste avant l'exercice de la vitesse à Roncevalles, le héros dit que le mont “Itchasheguy” est le plus haut dans la région ou ils ont déambulé pendant six jours. C'est faux, déjà pour l'orthographe : “Itchacheguy”, c'est le mont Hostatéguy qui est le plus grand des trois à quelques mètres près ( 1200 ?? ) et se trouve au début du chemin. Pourquoi cette double erreur. À l'endroit où il en parle, les montagnes dépassent les 1500 mètres.

En fait, le rendez-vous avec le guide n'a pas eu lieu sur le chemin de Compostelle mais un peu sur le côté. Au pied du mont Itchacheguy. Non à 2 kilomètres mais à II kilomètres soit 11 kilomètres.

 

Juste avant Petrus ait montré qu'ils n'avaient fait que dix-sept kilomètres du chemin en sept jours.

L'étape étant de 28 kilomètres, il compte à partir du point de rendez-vous.

 

 

 

Ces erreurs sont destinées à attirer l'attention du lecteur. Enfin de certains lecteurs. Le livre est un livre tout publique, mais certaines informations sont destinées à des lecteurs particuliers, aux pèlerins extraordinaires.

 

 

 

Dans le chapitre Le Créateur et la Créature, Paulo Coelho parle plusieurs fois du nombre de jours passés dans les Pyrénées. Ce compte oscille entre six et sept : six, sept, six, sept, six. Suivant les pratiques de Ram, ce doit être sept jours

 

Cette suite d'incohérences est trop violente pour ne rien cacher, mais quoi ?

Le simple plaisir d'écrire six, six, six ( 666 ) ?

Plus loin, au début du chapitre La Cruauté, il écrit que pendant cinq jours, ils se sont arrêté seulement pour manger et dormir. Cette marche forcée lui donne une moyenne de 8 kilomètres par jour ... Cinq lignes plus loin, il dit : dans tous les bars où nous allions ...

Il écrit vraiment n'importe quoi. Est-il pressé de terminer son livre ?

Deux jours plus tard ... soit sept jours en tout, il fait le dernier exercice de la vitesse. De nouveau il y a une différence d'un jour. Le premier exercice de la vitesse a été fait avant Roncevalles. Il devait en faire sept, il en fait huit.

Il ouvre une bouteille de vin achetée à Roncevalles soit 7 Jours plutôt. Dans son sac à dos il y a ........ un tire-bouchon, une bouteille de vin, une vierge ......

 

Paulo Coelho descend l'Alto del Pardon. Il fixe le clocher d'une église. Il y en a trois : celui d'Uterga

celui d'Obanos et celui de .... Celui d'Uterga est à moins de trois kilomètres, celui d'Obanos à moins de huit kilomètres.

Ils dorment dans le village de cette église. Dans un “acogedor hotel” ( logé chez l'habitant ).

Ils sont à moins de sept kilomètres de Puente la Reina, Obanos est même à deux kilomètres et demi.

Et pourtant “.....”

 

Page 69 “....”

 

Ils viennent donc d'Obanos, proche de Puente la Reina. Deux enfants jouent à la balle! A cette heure

là ! Ensuite, ils déjeunent seulement quinze kilomètres plus loin... Alors que les travailleurs arrivent seulement aux champs. Le couvent doit être El Convento de las Comendedoras de Sancti Spiritu. Des femmes en effet. Brouille-t-il la piste pour la tranquillité du couvent ? Apparemment , ils ont passé un jour à Puente la Reina. Après la nuit au couvent, ils déjeunent sur un vrai pont romain à Cirauqui, après le village.

Que veut-il nous cacher ? Qu'il fait du tourisme ? Beaucoup de pèlerins le font , il n'y a rien d'incompatible là. Qu'il s'occupe de ses affaires ? Qu'il n'est pas pressé ? Il a mis six jours de Roncevalles à Obanos, il a pu rester trois jours à Pampelona mais il dit qu'il n'a fait que traverser cette dernière. Il nous cache plus d'une chose, il brouille les cartes.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:19
 

 

@Chapitre XV Le Prologue

 

 

Le prologue commence en force et parle de la face sacrée de RAM.

Ram est un petit ordre de l'Église catholique dit-il dans la préface. Quelle Église catholique ?

Le héros est consacré chevalier et maître et de ce fait semble-t-il, devient mage.

R.A.M voudrait également dire : Rigueur, Amour et Miséricorde et encore Regnum, Agnum, Mundi.

Sur son site cela devient Regnus, Agnus, Mundi. Le latin ne semble pas être le fort de cette organisation religieuse.

 

 

Revenons à Ram.

Le latin de Paulo Coelho est du latin de cuisine et pire. Je ne vais pas essayer de le corriger ni de faire mieux dans mes contre-exemples.

Quand Paulo Coelho parle de “Regnum Agnus Mundi” ou “regnus agnus mundi”, il joue avec l'inconscient des chrétiens. Regnum est repris au Notre-Père, “agnus mundi” fait penser à “agnus dei “

Ram peut vouloir dire n'importe quoi :

Regnum Architecti Mundi

Requiem Architecti Mundi

Rigor Architecti Mundi

Regnum architecte magorum => Le règne des mages de l'architecte

Regnum Allah (et ) Mahomet

L'Architecte est le dieu maçonnique, le Grand Architecte. Pour des bâtisseurs et tailleurs de pierres, c'est un choix assez logique.

On sait que Ram a une face. Ou est-ce une farce ?

lucifeR satanA ...? mariaM?

On sait que Ram est aussi le nom d'un bouc. Et un agneau se promène dans le livre. Agneau qui permet au héros de voir la face de Ram.

L'erreur, les erreurs sont peut-être un signal pour dire que Ram n'existe pas.

Il est probable que Ram fasse partie de la fiction ou que RAM doive être remplacé par un nom connu du néophyte. Comme ces livres pour enfant ou l'enfant peut choisir le scénario par un choix de sauts de pages..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:12
 

 

 

@Chapitre XIV L'ambiguïté

 

 

La Bible est ambiguë. Comme beaucoup le disent, on y trouve tout et son contraire. Toute affirmation morale à un endroit est contredite à un autre endroit. Cette situation permet l'utilisation de l'argument d'autorité. Ainsi, le guide qui détient l'autorité use de ce pouvoir absolu.

Dans le livre, Petrus n'hésite pas à affirmer avec force et conviction une chose et un instant après affirmer tranquillement le contraire.

 

L'ambiguïté semble tourner autour de la différence des chemins, entre le chemin extraordinaire et le chemin commun, entre le pèlerin extraordinaire et le pèlerin ordinaire, commun. Les membres de la secte et le commun des mortels.

 

Le prosélyte est constamment chahuté par le guide qui déprécie sa position de pèlerin extraordinaire, affirmant régulièrement que c'est le pèlerin commun qui est le vrai pèlerin, faisant d'une pierre deux coups : il diminue son acolyte et flatte les pèlerins communs et les lecteurs qui sont eux aussi manipulés.

 

Cette technique d'humiliation est généralisée dans l'ouvrage.

 

À l'aéroport, Paulo Coelho dit qu'il ne faut laisser un autre prendre une décision à sa place.

Il se dispute même avec sa femme parce qu'elle a acheté les tickets d'avion.

 

Il veut être un homme de décision un maître et il n'est qu'une marionnette.

Le néophyte est averti, il n'a aucun pouvoir de décision.

 

“Jamais tu ne permettrais qu'une autre personne prenne quelque décision que ce soit dans ta vie.”

( pg 22 ). Cette maxime est asociale et mégalomaniaque. Elle est désespérée, le cri du perdant.

 

Ni Paulo Coelho ni le héros n'ont aussi mauvais caractère. Cette phrase est destinée aux novices.

Ces ambiguïtés compressent la personne entre deux exigences incompatibles. Les solutions de secours sont la soumission totale, la rébellion et la folie. Le héros semble naviguer entre les deux premiers.

 

En exergue, l'auteur ou le héros décidassent le livre à Petrus son guide.

Dans cette dédicace, il dit “j'ai compris que l'extraordinaire réside dans le Camino des personnes communes.”. Mais juste avant il parle des livres concernant le sorcier Don Juan Matus de Carlos Castaneda ou est exprimé le contraire de ce qu'il va dire ensuite ( ci-dessus ).

Castaneda écrit en effet :”En un area que est impensable para el hombre comun.”. ( Las enseñanzas de Don Juan Matus, page 32 ).

 

En fait, le lecteur ne sait encore rien de rien, des aventures de Paulo Coelho. Il ne sait pas qu'il y a des pèlerins extraordinaires et il vient d'apprendre que le héros, que les héros préférés de Paulo Coelho sont Don Juan Matus et Carlos Castaneda.

Que peu bien-être un pèlerin extraordinaire ? Tous les pèlerins sont extraordinaires, on ne fait qu'une fois le pèlerinage et si on le fait plusieurs fois c'est également extraordinaire.

Non! Ce que Coelho veut dire c'est qu’eux sont des gens extraordinaires et les autres sont des gens communs quoi qu'ils fassent. Mais le rôle du livre est entre autres de rabaisser l'apprenti et en passant flatter le lecteur commun.

 

 

Allusions à ce thème.

Page 8 “L'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires.”.

 

Page 13 quand il se fait marcher sur la main. “Parce que la voie de la Tradition n'est pas le chemin de quelques élus, mais le chemin de tous les hommes !”.

Un peu plus loin, parlant de l'épée : “[...] il te faudra la chercher parmi les hommes simples.”.

Comme si c'était des animaux dangereux et tout à fait en contradiction de ce qui a été dit plus haut.

 

Page 35 “[...] la connaissance est un chemin ouvert à tous les hommes, aux gens ordinaires.”.

 

Page 47 “Mais comme nous sommes sur l'étrange chemin de Saint-Jacques .....”

 

Page 62 Petrus dit que, le chemin qu'il fait est le chemin, du Pouvoir. Puis il parle du plaisir de la quête et de l'aventure.

 

Page 65 “Toi aussi tu dois apprendre à mener le Bon combat. Tu as appris à accepter les aventures et les défis de la vie, mais tu continues à vouloir nier l'extraordinaire.”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 14:55
 

 

@Chapitre XIII La Sorcellerie

 

 

 

 

“Et enfin pour les mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu'elles valaient, pour n'être plus sujet à être trompé, ni par les promesses d'un alchimiste, ni par les prédictions d'un astrologue, ni par les impostures d'un magicien, ni par les artifices ou la vanterie d'aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent.”

 

René Descartes, Discours de la Méthode page 36.

 

 

 

 

Dans ce chapitre, j'ai regroupé la devination, la lévitation, le tarot, etc.

Le tarot faisant partie de la Kabbale, j'en parle également dans le chapitre la Kabbale.

 

Du tarot, il est fait allusion au début du livre dans le chapitre Le créateur et la créature ( pg 54-55 )

Il fait allusion aux cartes de la “baraja” et le père Jorge rit, il était bien le seul à rire quand j'ai lu le livre.

 

Le vice huit concerne ceux qui font de la magie et du spiritisme ( tarot ? ).

 

 

L'exercice de l'enterré vivant.

Vous vous faites peur, c'est un jeu à se faire peur, vous chiez dans votre froc et du coup vous connaissez la date de votre mort. Malheureusement, Paulo Coelho ne la donne pas, vous me direz que c'est logique, c'est la date de la mort du héros. D'autant plus regrettable, il n'a aucune raison de ne pas la donner. Comme s'il pouvait y en a voir une de raison !

 

Nombre d'entre-vous, jeunes et peut-être de moins jeunes ont fait cet exercice. Faites enregistrer la date obtenue et un jour on pourra vérifier si vous avez bien fait l'exercice. Des petits malins ont-ils fait l'exercice plusieurs fois ? Bon, je vais chercher une boîte de ...

 

Cet exercice n'apporte rien au bleu. À moins de vouloir contracter des assurances liées à la durée de la vie. Les statisticiens, les actuaires auraient depuis longtemps remarqué l'anomalie.

 

La lévitation :

Dans le chapitre La Conquête où il est question d'escalade et de lévitation, le héros raconte une aventure qu'il a eue lors d'une épreuve d'initiation, non, lors d'un rituel. Au cours de l'escalade, il se trouve en difficulté; il va tomber et mourir, mais son maître vient à son secours en lévitant.

 

La lévitation est impossible, d'une part parce que nous ne savons pas nous libérer des forces d'attraction terrestres et autres par la force de notre esprit et d'autre part parce que nous sommes trop lents. Notre flux nerveux se déplace à 175 mètres par seconde. Il faut un centième de seconde à ce flux pour aller de la tête aux pieds, enfin à un pied. À ce temps, il faut ajouter le temps d'évaluation et de décision.

 

La lumière met 6'5 nanosecondes pour faire cette distance. C'est la différence entre un phénomène biologique et de physique. La force de gravitation doit être effective dans des temps très courts.

La terre tourne sur elle-même en 24 heures, un point sur l'équateur fait donc quarante mille kilomètres en 24 heures soit 1.600 kilomètres-heure. Une personne parvenant à annuler la force de gravitation passerait en un très court laps de temps à 1.600 kilomètres-heure. Il serait sans doute immédiatement broyé et vaporisé par l'accélération, le frottement de l'air et de toute façon après avoir traversé quelques murs ou d'autres obstacles, il serait en bien mauvais état.

Si on fait abstraction de ces inconvénients de premier niveau, il ferait face au différentiel de vitesse entre la terre et le système planétaire, la terre tourne à plus ou moins 100.000 kilomètres-heure autour du soleil.

Si par chance il ne s'écrase pas sur un pare-brise d'avion comme une mouche, il va se retrouver lyophilisé dans l'espace. Cuit et compressé par le vent solaire, il devrait ressembler à un spéculos de saint Nicolas.

 

Sans compter que le soleil tourne autour de la galaxie enfin avec la galaxie et notre galaxie ...

“Et l'inertie du corps ?” me dirait-il. Septante kilos fois la vitesse ! et puis n'avez-vous pas supprimé la masse ? Ce n'est pas le mage qui s'envole , lévite, mais la terre qui continue sa course, abandonnant le pauvre mage à son immunité gravifique. Je suppose qu'il est exclu que l'esprit du mage dégage autant de force qu'une fusée spatiale.

 

Malheureusement, l'histoire des soucoupes volantes a poussé les autorités à interdire aux pilotes d'avion de faire des commentaires sur ce qu'ils voient et surtout croient voir dans le ciel. Nous ne saurons donc jamais si en plus des soucoupes volantes il y a des mages en perdition dans nos cieux.

 

Maître du vent et des nuages. Dans le même chapitre dans la même histoire, le maître fait souffler un vent violent et quelques instants plus tard, le calme. Si sans s'attarder sur les moyens mis en œuvre on pense simplement à l'énergie nécessaire pour créer un tel vent même un petit vent local on peut se demander où il va la chercher.

À d'autres endroits, il parle d'un maître capable de créer une éclaircie dans un ciel nuageux.

 

Paulo Coelho ne semble pas très convaincu par ces techniques. Quand il tente de remettre une lourde croix à sa place, il commence par utiliser la magie sans le moindre succès( page 189 ).

 

Devination :

La devination est également abordée par Paulo Coelho et toujours dans le chapitre La Conquista ( pg 148 ). Au sujet de la guerre des Malouïnes ( doit-on dire Malvinas ou Falkland?) en 1982.

Deux mois avant l'invasion ou la reconquête des Malouïnes par l'Argentine, le maître du héros lui décrit toute l'opération et le pourquoi sur le plan astral.

Je ne connais rien au plan astral de l'Argentine, ni des Malouïnes, mais en ce qui concerne l'homme, je peux dire qu'il était bien informé, c'est ce qu'on appelle un espion bavard, trop bavard ou une connaissance de celui-ci, tout aussi bavarde.

En ce qui concerne les étoiles et les astres vagabonds, ils se moquent bien des possessions de la reine d'Angleterre et des ambitions de gloire d'un obscur général Alcazar.

 

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 14:52
 

 

@Chapitre XII Les Diableries

 

Saint Paul Épître aux Corinthiens I 10, 20-21 : “Mais ce qu'on immole, c'est à des démons et à ce qui n'est pas Dieu qu'on l'immole. Or, je ne veux pas que vous entriez en communion avec les démons . Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.”.

 

Démons et diables. Pour les chrétiens, il n'y a que le diable, les démons sont des incarnations du diable ou des subalternes. On peut même dire que pour un chrétien, il n'y que des anges dont des anges déchus.

Il est à noter que certains chrétiens ne croient ni au diable ni aux démons, ni même aux anges.

Il est vrai que diables, démons et anges donnent un air folklorique à la religion.

Dans l'antiquité préchrétienne, les démons sont juste une classe d'esprits, d'êtres surnaturels, ils forment un groupe hétéroclite sans inclination particulière.

Socrates dit qu'il a un démon qui le conseille de bons conseils. Il en parle à son procès pour prouver qu'il est croyant ( Apologie de Socrates, Platon).

 

Paulo Coelho dit que le démon est une classe d'ange ( page 76 ) et que le messager est Mercure.

Hermès sous son nom grec. Hermès a repris cette tâche à Apollon. Il est étonnant que Zeus confie des courriers au dieu des voleurs et voleur lui-même. Hermès est également le dieu des chemins, des voyageurs. Et ces cailloux qu'on jette en tas, normalement aux trivia (les carrefours, la plus part du temps, ne comptaient que trois branches ) sont des hermias, des coprolithes. Ce mélange de mythologie que fait Paulo Coelho est un peu bizarre. Mercure n'est pas un démon, ni un ange rebelle. Ange lebel de quelle religion ? Les anges rebelles ne sont pas des démons.

En fait, l'Hermès de Paulo Coelho est l'Hermès Trismégiste ( trois fois grand ), une construction alexandrine. Un nouveau dieu mélange d'Hermès et de Thot. Les conquêtes d'Alexandre ont eu un grand impact culturel et la ville égyptienne d'Alexandrie qu'il a fondée est devenue le grand centre culturel de notre civilisation à l'époque.

 

Première diablerie.

Quand le héros arrive à son lieu de rendez-vous avec son guide, il rencontre un gitan.

Le gitan se révèle être un démon. Plus exactement, de servir un instant de support à un démon.

 

Quand ils arrivent en vue d'Obanos, Paulo Coelho voit un ange sur le clocher d'une église d'Obanos.

Juste après, Petrus parle du messager. Un démon.

 

 

Légion passant du gitan, à une fillette puis à un chien.

L'histoire de Légion selon Paulo Coelho commence vraiment dans le chapitre El Amor.

 

 

Concernant le nom du démon : Légion. Marc 5,1-20

Mathieu 8, 1-20

Luc 8, 26-39 Le plus détaillé

Les démons demandent à Jésus de ne pas être envoyés dans les abysses.

Jésus cède et les envoie dans une manade de deux mille cochons (trois démons par cochon) et ceux-ci se précipitent dans un lac et noient.

Le Christ est juif, il ne mange pas de porc, à ses yeux ,le porc est un animal répugnant.

Il ruine un ou des riches juste après les béatitudes qui chez saint Luc se terminent par : Luc 6,24-26

“Vae vobis divitibus...”; “Vae vobis qui saturati esti...”; “Vae vobis qui ridetis...”; “Vae , cum bene vobis dixerint...”. Le ou les propriétaires des porcs sont ruinés...

Suite à cet exploit, le Christ est prié, par la population locale, de retraverser le lac.

 

Ce que dit Petrus est donc totalement faux. Les démons ne doivent pas être envoyés dans d'autres êtres. Dans les autres exorcisations, le Christ se contente de faire sortir le démon.

Il semble qu'il s'agisse de folie.

Quant au héros, à Foncebadón, il les envoie dans la terre ... D'où ils viennent dit-il. La boucle est bouclée.

 

A l'évidence, Paulo Coelho fait du copier-coelhé et se prend pour le Christ.

 

Pour en revenir au Gitan brûlé entre Estella Lizarra et Los Arcos.

Travail ficelé un peu rapidement. Il n'y avait pas d'enfant en dessous de dix ans en 36 et le cafetier est plus vieux que la femme ensorcelée qui a soixante ans. Si le démon obéit au gitan pourquoi ne s'en est-il pas débarrassé plutôt?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 14:46
 

@Chapitre XI Les Gitans

 

Trois gitans traversent l'histoire dans trois mauvais rôles.

 

Le premier fouille le sac de Petrus dans les Pyrénées, le premier jour du pèlerinage et prend la figure d'un démon ( le démon Légion ou le messager? ).

Dans le sac de Petrus, il y a un sac de couchage, une canne à pèche, un pull-over, une bouteille de vin, du tabac et des allumettes, des sachets de thé, deux guides du chemin.

Il a d'abord l'aspect d'un gitan, il devient un homme puis sans transition devient un gitan et finalement un démon.

Ce démon semble être le messager. En effet page 73, le héros pense au gitan quand il rencontre le gamin à la balle qui quelques instants représente le messager.

 

Le second vend du mais sauté au mariage de Logroño. Un communiste devenu fasciste.

Le héros se fait traité de fasciste par Petrus dans une logique toute marxiste.

 

Le troisième, habité de démons, est brûlé dans le chapitre El Amor. Il est l'origine de tous les maux de Paulo Coelho avec le chien habité par Légion ressuscité des évangiles et logé dans un gitan, passé à une gamine, il finit dans un chien cinquante ans plus tard. Ils ont exorcisé la malédiction proférée par le gitan.

 

Paulo Coelho a-t-il quelque chose contre les gitans ?

La scène dans les Pyrénées est-elle inspirée d'une scène réelle ?

 

L'attitude du héros vis-à-vis des gitans pourrait servir à indiquer, exprimer une tendance raciste.

Les gitans ne peuvent être que des démons ou des fascistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 10:51
 



@Chapitre X Les Quiproquo Petrus ou Petrusa


Petrus est un homme, la compagne de Paulo Coelho une femme. Aujourd'hui ce n'est plus un truisme. Comme Paulo Coelho a calqué sa fiction sur son pèlerinage, bien réel lui, on est bien obligé d'imaginer sa compagne dans le personnage de Petrus. Petrus qui peut vouloir dire Pietri ou bien Petrus qui est un bon vin et laisse deviner un penchant.

Dans certains passages, Paulo Coelho a dû s'amuser de cette ambiguïté en écrivant le texte. Se créant quelques “private joque” pour sa compagne et lui-même.

Si son amie, présentée comme sa femme, assiste réellement à l'initiation de Paulo Coelho à un grade supérieur dans le prologue, elle a un grade supérieur à celui de Paulo Coelho. Elle porte la culotte sectaire étant donné qu'il s'agit d'une relation d'obéissance. ce qui expliquerait qu'elle achète les tickets d'avion et qu'elle reçoive les informations du maître de Paulo et non pas Paulo.


Lors du voyage en voiture vers Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont au moins deux dans la voiture :

“aunque fuesemos “ ( pg 23 ) qui n'est pas traduit tel quel dans la version française. Par contre, le “recorrimos” de la page 239 est traduit par “nous avons parcouru” page 249.


Quand Paulo Coelho entend parler Petrus pour la première fois, il signale un fort accent étranger.

Petrus et Petrusa sont d'origine italienne. Taquine-t-il sa femme ?


Dans le chapitre La Conquête, Paulo s'égratigne en descendant au fond du val. Petrus n'a rien !

Petrusa n'est-elle pas descendue ou bien n'y a-t'il pas de ronces et Paulo s'est couvert d'égratignures dans son imaginaire ?


Petrus monte nu, la cascade.

L'auteur rassure tout le monde et surtout Petrusa, en disant que le film d'eau ne permet pas de voir quoi que ce soit.


Å Ponferrada, les deux héros louent une chambre dans un hôtel de luxe. Paulo Coelho est dans la salle de bain, la porte est ouverte et il parle à Petrus. On se demande si leurs relations n'ont pas changé, mais il s'agit peut-être de Petrusa. Bien qu'on puisse penser que la conquête est un rituel de sodomisation ce qui doit changer les habitudes de pudeur.

Les templiers formaient des équipes de deux et avaient la réputation d'avoir des relations sexuelles.


De même quand le héros demande à Petrus s’il a beaucoup aimé. Petrusa lui demande s'il veut dire qu'elle a eu beaucoup de femmes et Petrus répond que oui !


Quand Petrus prend le train à Ponteferrada, il n'a ni sac à dos ni valise ni canne à pêche...

Petrusa s'en va, mais Petrus reviendra pour tirer la gueule à la cérémonie.


Paulo Coelho dit à Petrus qu'il lui parle comme sa mère. Page 162 : “tu ressembles à ma mère”.


Page 241, on peut lire :”j'ai entendu de nouveau la voix féminine.” ....”C'était comme si Petrus était revenu,...”.



 


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le Pèlerin de Brigantium
  • : Critique du livre de Paulo Coelho : Le Journal d'un Mage ( Le Pèlerin de Compostelle ).
  • Contact

Recherche

Liens